
Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine
D'un bateau vert et blanc,
D'une élégance rare et plus fort que l'ébène
Pour les trop mauvais temps.
Je t'emmènerais en voyage
Voir les plus beaux pays du monde.
J' te ferais l'amour sur la plage
En savourant chaque seconde
Où mon corps engourdi s'enflammeJusqu'à s'endormir dans tes bras,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On ne dit pas ces choses-là.
Je t'offrirais de beaux bijoux,
Des fleurs pour ton appartement,
Des parfums à vous rendre fou
Et, juste à côté de Milan,
Dans une ville qu'on appelle Bergame,
Je te ferais construire une villa,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On n'achète pas ces choses-là.
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c'est chacun pour soi.
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinéma.
On devient économe.
C'est dommage : moi j'aurais bien aimé
Un peu plus d'humour et de tendresse.
Si les hommes n'étaient pas si pressés
De prendre maîtresse...
Ah ! si j'étais un homme !
Je t'appellerais tous les jours
Rien que pour entendre ta voix.
Je t'appellerais "mon amour",
Insisterais pour qu'on se voie
Et t'inventerais un programme
À l'allure d'un soir de gala,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
Ces choses-là ne se font pas.
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c'est chacun pour soi.
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinéma.
On devient économe.
C'est dommage, moi j'aurais bien aimé
Un peu plus d'humour et de tendresse.
Si les hommes n'étaient pas si pressés
De prendre maîtresse...
Ah ! si j'étais un homme,
Je serais romantique...
Diane Tell.

La vague est son allié,
L'enfant n'en a plus peur.
Il danse pendant des heures
Le long de ses reflets.
Il devient seul au monde,
Découvre la liberté,
Se surprend à chanter,
Il voudrait faire la ronde.
Les sirènes se taisent,
Intriguées par ce chant
Qui devient entraînant,
Qui berce et qui apaise.
Divaguer sur la valse,
Sur la valse des vagues,
En oubliant le temps
Comme lorsqu'on est enfant.
La vague est son allié,
Elle fait battre son coeur.
Il valse pendant des heures
Le long de ses reflets.

Les Vagues Caressent le Rivage,
Les Empreintes esquissent un Visage,
Lisser les Rides des Sables
Effacer les Traces Immuables,
Laver les Ondes Zébrées
Sous l’Oeil du Masque Ciselé.

Sous la mer
Au fond de l'océan
vit un peuple étonnant.
L'hippocampe oscillant
Comme un cheval à bascule,
Les Algues en mouvement,
L'étoile qui gesticule,
L'anémone ondoyant
Et le crabe qui recule,
L'oursin et ses piquants,
La pieuvre et ses tentacules,
Les poissons qui pullulent,
Tournicotent et font des bulles.

Depuis la nuit des temps,
Les mers, les océans
Se balancent
En cadence
Entre les continents.
La marée monte
Puis elle descend,
Elle semble hésiter
Pour choisir un côté
Où s'installer.

La houle se défoule,
Les rouleaux roulent
Et les vagues déboulent.
Elles s'enroulent et se déroulent
Dans un fracas de jeu de boules
Qu'on blackboule et qui s'écroulent.
Au fait, qu'en disent les moules?
Ça les rend maboules!

On la peint en bleu, en vert,
Parfois en rouge ou en noir.
De quelle couleur est la mer?
Si vous voulez le savoir,
Mettez de l'eau dans un verre
Et regardez au travers:
Pas d'erreur,
La mer n'a pas de couleur!

Dans la Brume sur Mer d’Ecume,
Voiles Dehors à Tribord,
Vive Allure dans l’Embouchure,
Filer Vite à l’Aventure.

Brume de Terre contre Embruns de Mer,
Grève Dorée aux Larmes Salées,
Langue de Sable sur Rivage Désirable,
Effleurement Immuable,
Caresse Inlassable.