vendredi 26 janvier 2007

Grasses mat' interminables lovée sous une couette bien chaude !


Le parfum de sa voix embaume ma mémoire
En notes de velours
Accordées au satin de sa peau.
Je revois la magie de nos corps enlacés,
Mélangés, confondus
Au rythme de nos jeux amnésiques.
À Paris ou ailleurs,
Je rêve de retrouver nos gestes,
D’enrichir notre alphabet du plaisir
De mots inconnus,
plus brûlants que la cire.
Le fleuve de tendresse qui me baigne la nuque
Frissonne doucement
Comme une silencieuse certitude
De la revoir.
Elle habite mon attente désarmée.



Elle fait exploser mon univers sensoriel
Elle a pris possession du temps et de l'espace
Chaque seconde me rapproche d'elle
Je garde son odeur sur ma peau à l'infini
Des notes suaves et sucrées
Qui dansent une sarabande échevelée dans mon âme
Nos corps unis inventent un langage secret
Des perles de douceur liquide
Un arc-en-ciel de sensualité débridée
Elle annihile mes incertitudes
A l'encre de nos étreintes incandescentes
Des éclats d'étoiles brillent sur sa peau
L'horizon complice engloutit le dernier nuage
Le futur déroule son tapis de joies
Accordé au concerto de nos frissons.




Comme une douce confidence
Je viendrai au petit matin.
Le dernier métropolitain
S’arrête au seuil de ta défense.
Je voilerai de convenance
Les plus fougueux de mes instincts,
Frôlerai tes cheveux châtains.
Je ne forcerai pas la chance.
Émue, tu me caresseras.
Je me blottirai dans tes bras
Pour le plus tendre des voyages.
L’illumination du bonheur
Rayonnera sur nos visages
Et fera chavirer nos cœurs.


tu es assises sur le bord du lit,
je te dévore du regard


mes mains ont envie de te toucher,
de vérifier que tu es bien réelle.


ma main s'avance en hésitant et se pose
sur tes reinscomme une plume.
tu ne dis rien ,
je ne peux pas voir si tu souris,
ton visage est tourné de l'autre coté!


tu commences a bouger ,
je retire vite ma main ,
tu t'alonges doucement,
ma main se dépêche a revenir vers toi mes yeux glissent sur ton corps détendu!
mes doigts sont aimanté,
jen perds le contrôle,
et parfois ils s'égarent un peu plus bas sur le sommet de tes fesses.
tu ne bouges toujours pas ton corps se laisse aller et viens a la rencontre de ma paume ouverte,
ma main gauche ne tient plus en place et viens remplacer l'autre sur tes courbes,
ma main droite est alors libre pour continuer son exploration.




tu te retourne enfin la tete vers moi et repliant tes bras!
tes yeux et ta bouche sourient!je te serre tout contre moi!




De baiser en caresse,
Le chaud et le froid s’effacent.Dans l’abri de tes bras,je brûle avec toi,
Sur ta peau je caracole.
Une faim nouvelle me colle
À chaque atome de ton corps.
Je t’écoute chanter le cantique du feu.
L’océan de nos désirs
S’abreuve aux vagues de notre tendresse.
J’habite notre fusion.
Je te dédie mes frissons.
Je m’ouvre à ton extase,
Sésame de nos joies.
Transmue ma pudeur.
Distille mon impatience
Dans le chaos de nos douces folies.




J’accorderai ton âme aux couleurs du bonheur,
Assemblées par ma main en taches éclatantes
Formant un arc-en-ciel à l’alchimie vibrante,
Qui versera sa joie dans le fond de ton cœur.
Je mêlerai le vert des marines fraîcheurs
Au rouge incandescent des laves jaillissantes
Qui masqueront le noir des cryptes effrayantes
Où le temps ravageur se livre à des horreurs.
J’ajouterai le bleu de l’insondable espace,
Impassible témoin des mortelles grimaces,
Au blanc immaculé des serments éternels.
J’achèverai mon œuvre en posant une touche
Du jaune de la lune illuminant le ciel
Sous le regard jaloux de planètes farouches

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